Lyrics
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- WESH - LOLA - GUADALUPE - TROIS RIVIERES - OSPLC - REQUIEM


Bla, Bla, BlaBlaBla ferme ton claque merde
Ils se croient victorieux mais n’arrêtent pas d'perdre
Du vent du plastique leurs veaucers sont des Nikes Air
À tout ceux qui s'astiquent : counia manmanw comme en Basse-Terre
M'exaspère, celui qui n'sait pas s'taire
Ton biz ou ton taff, dans le fond moi j'm'en tape frère
Roi ou rien, dans l'ombre, sur un piédestal
Si tu n'es pas droit ou sain, ben tu ne m'intéresses pas
Entouré de tous ces “bolosses” bien mieux que wat
Moi j’préfère encore un bobo qu'un mec de droite
Ce hipster qui aime clamer, l'art de l'Euro Dollar
Nan, c'est pas toi qu'a gagné, c'est ton daron connard
Je rappe plus fort que les insultes et les klaxons,
J'affectionne les messages naïfs à la Michael Jackson
Lassé de m’user pour tout un tas d'trucs
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optimum


J'rappe même pas qu'on m'écoute déjà
Finies les Faces B je les ai toutes péta
Yo.K qu'on en parle ou pas dans tout l'état
J'ai déjà mon armée pour un second coup d'éclat
Nan, ne m'en voulez pas y'a plus l'temps alors on Run Run
Si ton rap est street, negro moi mon art est fun fun
Fuck le biz, j'suis un régime drastique
Chez nous, pas d'existence plutôt qu'une en plastique
Swagg de Cygne, tchatche de canard
J'me dirigeais vers le ring… Un coup d'barre
Et de toutes parts, j'entends leurs Mea Culpa
"Toi c'est lourd, man, pourquoi les autres se foulent pas ?"
Alors on en est là ? Allez-y molo les man
C'était mieux avant, allez-y en DeLorean
J'aime pas les réacs, les hypes, et les rageux
Qu'ils bouffent leurs vieilles Nikes, leurs mailles et mes majeurs

Refrain
C'est évident, ici on dit Wesh
Une attaque Imminente, StanZ t’es de mèche ?
J'évite le nesbi, lui recharge ma nuque
Aiguise ton esprit, on rattaque-la lutte
Alors rattaque-la, Tourne des doigts et dis Wesh
Ici on dit wesh, ici poto on dit wesh ya
Rattaque-la, tourne des doigts et dis Wesh,
Ici on dit Wesh, Yo.O.o.K dit Wesh ya, Wesh ya

Un Crew ? J'en ai trop. Un feat ? Nan, j'ai trop d'ego
Mon art mis à téco car nos hymnes ont fait trop d'échos
Marine a les boules qu'on s’mélange comme des Oreos
Normal qu'elle voit rouge : on s'pavane comme des toreros
StanZa c'est Ravel et ce track c'est mon Boléro
Même pas tu m'appelles si ton truc c'est le kuduro
Couronné, tous l'aimeraient quitte à se couillonner
Mais poudre aux yeux, deviendra vite, poudre au nez
Terrible à la swagg Bogdanoff
Soit je fais un bide à la Anne Roumanoff
Je n'ai jamais su dans quel bac me classer
Dis a ton réac de père qu'c'est du rap de français
J'crois qu'en Michael, brûlez tous vos horoscopes
J'suis le verre d'eau qui ferait rouiller Robocop
Que veux-tu qu'j'fasse de ta tass qui a l'air idiote
Gros, même pas d'place pour un plasma dans les chiottes

Refrain
C'est évident, ici on dit Wesh
Une attaque Imminente, StanZ t’es de mèche ?
J'évite le nesbi, lui recharge ma nuque
Aiguise ton esprit, on rattaque-la lutte
Alors rattaque-la, Tourne des doigts et dis Wesh
Ici on dit wesh, ici poto on dit wesh ya
Rattaque-la, tourne des doigts et dis Wesh,
Ici on dit Wesh, Yo.O.o.K dit Wesh ya, Wesh ya

Vision Décalée dit wesh ya
Stanza dit wesh ya, sa came démode leur exta
Sowlie dit wesh ya, Nico clippe sur la Lexar
Shout out to Mad Shearz, Mic D', Jules et Lexa

Pas de bails de resta on est là, y'a quoi, qu'est-ce t'as ?
Quoi parce qu'on dit Wesh, t'as peur qu'on péta ton Vespa ?
Qu'on soit des jeunes qui s'lèvent tard, à bouffer que des keftas
Me teste pas : rira bien qui le dernier Weshera. (x3)



Comme d'hab, soirée rhum, Mika, Nico, tip-top
Les blagues étaient bonnes, climat plutôt Hip-Hop
Mais moi je file demain : interro Jakobson
J'enfile mon verre et ma veste quand j'crois qu'on sonne
C'est Kémi un ami : "désolé poto, j'y allais..."
"T'en vas pas” il me dit “pour venir on a cavalé...”
“Qui “on” ?” “Quelqu'un, mais bon tu pars c'est réglé...”
Un sourire de “quelqu'un” et j'ai oublié mes clefs
Lola, sa cousine si vite m'ensorcelle
Je n'voyais plus comment m'en sortir sans elle
J'avoue : jamais pensé que l'amour c'est du bidon
Mais d'là à m'retrouver un soir en plein drive by de Cupidon
“Laisse tomber” m'a dit Patrick, et qui
M'explique que “si t'as pas d'fric, t'es cuit
Mais frère ce genre de proie te sourit même pas dans tes rêves”
Pourtant au bout d'un mois je l'avais posée sur mes lèvres

Refrain
Cette fille, elle s'appelait Lola, elle venait d'arriver dans ta ville
T'avais une chance sur mille de l'attirer vers ta vie
Une chance sur dix, une histoire indélébile, mais
Une chance sur une, un souvenir endolori
Elle s'appelait Lola, elle venait d'arriver dans ta ville
T'avais une chance sur mille de l'attirer vers ta vie
Une chance sur dix, une histoire indélébile, et...

Tu sais c’est l'histoire où t'y crois dès le commencement
Tellement sûr, que t'en jette les pansements
Paumé sans elle, elle, sans moi une fille errante
Le parfum des "Je t'aime" a comme une odeur différente
Douce et élégante, moi j'y ai mis les gants
D’abord nos rêves je plante, et pousse les petits dans les grands
Elle parlait de belle villa, partir vivre sur une île
Mateo, Amelia si c'est une fille
Son espoir décollait, son regard m'épaulait
La nuit j'avais chaud mais j'aimais quand elle me collait
Nos corps synchronisaient leurs codes et vocabulaires
Et moi j'aimais ma vie, vu qu'au fond j'aimais lui plaire
Elle adorait mes défauts, ma sœur, mes sosses et mon rap
“À la vie” moi j’étais chiche, “à la mort” elle était cap
Si différents de ceux où le rose vire au gris
La flamme brûle, folle à en braver la pluie

Refrain
Cette fille, elle s'appelait Lola, elle venait d'arriver dans ta ville
T'avais une chance sur mille de l'attirer vers ta vie
Une chance sur dix, une histoire indélébile, mais
Une chance sur une, un souvenir endolori
Cette fille, je l'appelais Lola, elle venait d'arriver dans ma ville
J'avais une chance sur mille de l'attirer vers ma vie, mais...

Tel un vautour le temps tournait autour de nous
Mon "Je t'aime tout court" devient "Je t'aime beaucoup"
Muet sur ses efforts, bavard sur ses fautes
J'aimais ma vie mais si je passais à côté d'une autre ?
La soirée de trop, des mots crus, une question... Un silence
Ses premiers sanglots, me glacent je clame son innocence
J'hésite et l'embrasse alors pour la dernière fois
Générique sur un "je serai toujours là pour toi"
Et des semaines ont passé on s'est vus, elle m'a haït
Me crachait mes promesses, celle d'un lâche qui l'a trahie
De ses proches elle m'a bannit, j'encaissais restait statique
Jusqu'au jour où j'ai su qu'elle sortait avec Patrick
Nos larmes couraient sur nos joues, puis ont coulé sous les ponts
Ceux qu'on a coupés, alors qu'il y a si peu on avait tout bon
Qu'on y croyait depuis le commencement
Lola, ma flamme, ma larme, et mon pansement

Elle s'appelait Lola
Un sourire de quelqu’un et j’ai oublié mes clefs
Je n’voyais plus comment m’en sortir sans elle
Elle s’appelait Lola
L’histoire où t’y crois dès le commencement
Mateo, Amelia si c’est une fille
Elle s’appelait Lola
Moi j’aimais ma vie vu qu’au fond j’aimerais lui plaire
Si différents de ceux où le rose vire au gris
Cette fille je l’appelais Lola
Une chance sur dix une histoire indélébile, mais
Une chance sur une un souvenir endolori



J'ai un taff de ouf
Paris m'épuise, ici sans amour j'étouffe
Je sens que le temps s'écoule
J'ai la maille, j'prends mes congés, faut qu'je trace la route
Deux semaines, pas d'tromé, pas d'prod
Deux, trois sapes, une brosse à dent, du rap dans mon iPod
Vol 304, place allée 3, près d'la vitre
On décolle, 8 heures, destination : Pointe-à-Pitre
Loin de moi, de ma vie, de mon posse
C’est l’histoire du daron, est-ce la mienne aussi ?
13 ans qu'on s'est vus, mais pire c’est
Qu’j'y retourne seul, voir si j’arrive à vibrer
De ma triste parisienne à ma belle antillaise
J'arrive à 19h enfin plutôt 13
Les Celsius m'en font perdre mon latin
Tatie crie en créole et faisant un signe de la main

Refrain
Paris s’excite et j’ai serré
Je m’exile pour espérer
J’suis pâlot, le soleil m'a loupé,
Je me fuis, me cherche, m'endors, Guadalupé (Guadalupé)
L’amour s’étiole et j’ai douillé
Je parle créole pour oublier
J’suis pâlot, le soleil m'a loupé,
Je suis loin, je suis là, je suis près, Guadalupé (Guadalupé)

Jetlag, couche tôt et lève tard
“Lève-toi”, me dit cousine, “on va t'emmener quequ'part”
“Bois ça, jus d'coco, y'a pastèque ou ananas
Comment va Lisa ? Comme tu ressembles à ton papa”
On saute dans la gova, à la radio un ke-zou
J'arrive apéro, rhum maracudja, un peu saoul
J'enfile un maillot, sans complexes et à jour
Car J'ai perdu mes poignées suite à mon chagrin d'amour
Je rentre dans l'eau, et j'expire et
L'eau est claire que j'aime vivre j'ai
Failli perdre confiance
Je me calme et suis en pleine conscience
Colombo piment avec mes tantes
C’est à chacun de nos fous rires que mon père me manque
Quand mamie est partie, j'avais peur de perdre ce clan
Mais on a en commun le sourire, la terre et le sang

Refrain
Paris s’excite et j’ai serré
Je m’exile pour espérer
J’suis pâlot, le soleil m'a loupé,
Je me fuis, me cherche, m'endors, Guadalupé (Guadalupé)
L’amour s’étiole et j’ai douillé
Je parle créole pour oublier
J’suis pâlot, le soleil m'a loupé,
Je suis loin, je suis là, je suis près, Guadalupé (Guadalupé)

J'ai fait l'plein de colal local
En 2 semaines j'suis passé de métisse à noir total
Loin de ceux qui gueulent sur Paname qui les malmène
Pas des vacances seul mais un voyage avec moi-même
On a parlé simplement de mort et de vie
Car malgré le soleil on pleure ici aussi, tu sais
Les jeunes d'ici ne sont pas plus dociles
Car malgré les plages on se bat ici aussi
De ma douce antillaise à ma belle parisienne
De la ligne 13, je guéris mes peines
Si loin de ma Gwada Basse-Terre
Mais j'ai, dans le cœur ses basses et ses caisses claires



On part en teuf groupés
Le trom est vide quand elle se pose tout près
"Hey... T'sais qu't'es belle poupée ?"
Nan, trop direct et maman dirait "quel toupet !"
Soudain, Marvin me chuchote : "elle, j'la baise"
Heureusement qu’la proie descend à Père-Lachaise
Tant pis, cette go ne doit viser que l'homme balaise
Et puis, on va danser on est chauds comme la braise
On débarque, dans l'appart de pôtes, qui vivent à six
Le DJ pousse déjà son “Niggas in Paris”
Pleins de meufs, pleins de mecs, ce genre de boum paritaire
Biv veut déjà me teste au rhum Trois Rivières
Les timides draguent grâce à la weed
Les mecs maqués causent Coupe de la Ligue
Hashtag #soiréeouf, et j'envoie mon tweet
Mais tout s'efface quand débarque la fille de la ligne 2

Refrain
On m'dit “prends garde aux femmes negro faut les flairer”
Mais si j'baisse mes armes, j'peux les coller-serrer
Tant qu’elle me charme, tant qu’elle sait me parler
Tant qu’elle me calme : j’peux la coller-serrer
On m'dit “prends garde aux femmes negro faut les flairer”
Mais si j'baisse mes armes, j'peux les coller-serrer
Coller-serrer, j’peux les coller-serrer
Coller-serrer, j’peux la coller-serrer

Mes sosses restent assis
Moi depuis qu'elle est rentrée j'suis comme sous extasy
Marvin me dit "moi j'la lève facile,
Mais elle a des fesses basiques, alors j'te la laisse vas-y"
Ado, j’l’aurais classée “la plus belle d'ma ville”
Tah l’effet d’la renoie des Spice Girls fois mille
Au loin, elle se met à bouger sur un Snoop Dogg
Merde, j'ai jamais vraiment su draguer sans Zouk Love
Alors je bouge vers la gauche, bouge vers la droite
“Spawty on a rain”, j'sais pas les paroles j'cris nawak
J'm’approche, j’la vois qui cause avec Kim dit “la boule”
Hier, Kim était conne mais ce soir : elle est cool
J’me lance : "Quoi d’neuf Kim, Comment va ton frère ?
Bah Willy, ton frère ? Comment ça c’est pas ton frère ?"
Loupé, mais tout près j’ai fait rire ma poupée
Elle va pas y couper, il me reste un couplet

Refrain
On m'dit “prends garde aux femmes negro faut les flairer”
Mais si j'baisse mes armes, j'peux les coller-serrer
Tant qu’elle me charme, tant qu’elle sait me parler
Tant qu’elle me calme : j’peux la coller-serrer
On m'dit “prends garde aux femmes negro faut les flairer”
Mais si j'baisse mes armes, j'peux les coller-serrer
Coller-serrer, j’peux les coller-serrer
Coller-serrer, j’peux la coller-serrer

Trois sourires échangés et elle sort ses Gauloises blondes
J’l’accompagne sur l’balcon vu qu’j’fume depuis 10 secondes
15 taffes top chrono, j’vais en profiter
pour lui réciter mon Curriculum vitæ
“J’m’appelle Paul, ma sœur c’est tout pour moi,
L’argent toujours l’argent au final dis-moi pourquoi ?”
Elle dit qu’elle aime la musique, j’réponds que j’rappe aussi
Mais elle aime pas trop le rap, j’dis “mais du rap un peu jazzy (en fait c’est pas l’ghetto quoi)”
Nos mains se frôlent, on va s’asseoir,
Elle me trouve drôle, j’veux la revoir
Elle boit du jus, je bois du rhum,
Elle boit de l’eau, je bois du rhum

J’me réveille, Trois Rivières, peut-être deux de trop
Un tismé sur la piste gère une fille claire de peau
C'est ma douce qui frotte Marvin sur du Bombastic
Tchip. C’est vrai qu'elle a des fesses basiques

Refrain
On m'dit “prends garde aux femmes negro faut les flairer”
Mais si j'baisse mes armes, j'peux les coller-serrer
Tant qu’elle me charme, tant qu’elle sait me parler
Tant qu’elle me calme : j’peux la coller-serrer
On m'dit “prends garde aux femmes negro faut les flairer”
Mais si j'baisse mes armes, j'peux les coller-serrer
Coller-serrer, j’peux les coller-serrer
Coller-serrer, j’peux la coller-serrer



On sent pas les coups, negro, on sent pas les coups
Zarma z’êtes au top ! Heh ? J'vous vois pas z’êtes où ?
Tous des titans, des O.G. des messies sans les clous
Ouais, passe moi ton carnet, et assis toi là, t'es chou
On joue les machos et les Femen s'en mêlent
Moi j'aime les femmes bien mais les grosses fesses quand même
J'reviens dans la danse quand le rap est exigu
Z’ont tous les mêmes prods et les mêmes textes qui puent
Bang Big Badaboum le rap en France il est bizarre
Ça se bat au Bronx, ça va crever à Ibiza
Vas-y reviens fissa, c'est trop chaud m'a dit Lisa
“Sauve les Yo.K, sauve tes bros et tes sistas”
Les thugs les imams moi dans cette mythonnade
J'suis posé tranquille, au calme, j'bois une limonade
Alors chérie détresse et crie "where my bitches?"
Danse que tu sois gaillard ou viril comme un Bee Gees

Refrain
Les jeunes les trouvent fats alors ils s'emballent et tout
Les negros jactent du coup on s'en bat les couilles
Parce que plus le temps m'traque, plus le plan c'est pas les sous
Mon haineux frappe, vas-y, on sent pas les coups negro
J’te dis on sent pas les coups, négro, on sent pas les coups
Mon haineux frappe, vas-y, on sent pas les coups
J’te dis on sent pas les coups, en plus on s’en bat les couilles
Mon haineux frappe, vas-y, on sent pas les coups

J'sais plus où j'en suis mais j'sens bien qu'j'vais quelque part
J'serai plus fort que toi tant qu'elles m'aiment et qu'elles me parlent
T'es là majeurs en l'air, dis-moi quand t'auras fini
Tu dis qu'ma mère c'est une pute, ton père c'est Morandini
Et si on s'faisait une partie avec tous vos crews claqués
Vous êtes tous les mille contre ma Vision Décalée
Mad Shearz est malade, sa prod te fait serrer
Et même si c'est un arabe, celle-là il l'a pas volée
… Mais que va dire la Licra ?
Qui confond l'humour, et tout ce venin des cisteras
Sardou à Bercy ? J'suis… pas là, pas là
Mais j'ai pris mes llébis pour M'Bala M'Bala
Voilà, voilà... J'me méfie quand ça sent l'plastique
J'ai l'air cool dans leurs soirées mais je panique
Quand j'arrive à Paris, et que les faux rappliquent
Comme aurait fait Harry : j'disparais, c'est magique

Refrain
Les jeunes les trouvent fats alors ils s'emballent et tout
Les negros jactent du coup on s'en bat les couilles
Parce que plus le temps m'traque, plus le plan c'est pas les sous
Mon haineux frappe, vas-y, on sent pas les coups negro
J’te dis on sent pas les coups, négro, on sent pas les coups
Mon haineux frappe, vas-y, on sent pas les coups
J’te dis on sent pas les coups, en plus on s’en bat les couilles
Mon haineux frappe, vas-y, on sent pas les coups

Ne tente pas les guilis, tous vénères comme dans Beat It
Faudrait qu’j’commette des délits, plus de ”ta mère la maudite”
Nan : j’pète vos chevilles comme l’autre il a dit
Pas qu’les rappeurs, tous ces schlagues de Paris
Du hipster qu’écoute du thug entre deux rails de coke
Aux collectifs qui s’la pètent avec leurs sapes de cloches
Cette pouf en Jordans qui veut d’la caille des blocs
D’ailleurs au passage les gars, les Jordans, c’est moche
Je n’suis pas un réac, c’est juste que j’aime le vrai rap mais
J’suis pas un chien d’puriste. Putain Mad j’ai encore dérapé
Ils courent comme des dératés, vers le trône du R.A.P.
Sont prêts à tout terrasser, j’m’affale sur mon canapé
Sauf qu’Ici on brille sans vos prix Pulitzer
Pour ça, beaucoup d'artistes se vendent sous blister
La tendance est la pilule bleue, avalez la
Si elle ronge mes prods un jour, j’rappe acapela



J'attendais une prod dark pour rapper ma mort
Des violons pour le trac, une basse pour ma peur
Piller Wolfgang pour un deuil sonore
Sauf que les larmes me lassent, alors quand sonne mon heure
Pas de chants ianchs nan, j'crois pas aux anges quand
J'y pense c'est étrange sans Dieu j'avance en dansant
Souvent j'y pense, j'en vois qui l'aime tant
Peut-on croire en nous et croire en lui en même temps ?
Mais qu'il pense aux textes ou aux maths je l'aime pareil
Qu'elle fouille Emmaüs ou American Apparel
À l'arrêt, j'écris ce requiem
Pour celui qui m'a construit, pour celle qui m'aime
Celle avec qui j'ai grandi, celle avec qui je dors
Ceux avec qui je souris, ceux que j'attends encore
Souvent j'y pense et si je m'arrête au milieu
Si jamais je n'avais pas le temps de te dire que

Refrain
Tu m'as vu grandir, tu m'as vu tomber
Ils m'ont fait sourire, quand d'autres m'ont trompé
Souvent j'ai douté, parfois trop certain
Et si j'ai fauté, je voulais faire bien
Tu m'as vu grandir, tomber
Sourire, quand d'autres m'ont trompé
Douté, parfois trop certain
Et si j'ai fauté, je voulais faire bien

Parlez de moi avec un smile sur les lèvres
Ne laissez pas de place au spleen sur les rêves
Dansez, dès que vous pouvez, prônez la vie
Essaye l'amour, il est la seule vraie thérapie tu sais
J’voulais trouver un sens à l'existence
Pas la foi du croyant mais parfois j'aime ce qu'il pense
Face au miroir j’ai testé la distance
J’ai compris que même le miroir n’avait plus d’importance
Une brindille parmi des milliards dans l’immensité
Qui voulait laisser sa trace, son identité
Et même si je passe mon tour
Maman sèche tes larmes, c’est une overdose d’amour
À tous ceux qui m’ont aimé à toute heure
En mon honneur, optez pour une vie en couleur
Ceux qui m'ont rendu fort, je vous couronne
Ceux qui m’ont fait du tort, je vous pardonne

Refrain
Tu m'as vu grandir, tu m'as vu tomber
Ils m'ont fait sourire, quand d'autres m'ont trompé
Souvent j'ai douté, parfois trop certain
Et si j'ai fauté, je voulais faire bien
Tu m'as vu grandir, tomber
Sourire, quand d'autres m'ont trompé
Douté, parfois trop certain
Et si j'ai fauté, je voulais faire bien

Attends, attends, attends, j’essaye, j’essaye…

À tous mes frères, et à toi mon père c’est
Grâce à vous si j’ai tenu quand j’ai pu perdre et
À toi ma sœur et à toi ma mère et
Jamais de personne j’n’ai été aussi fier et
À toutes les femmes qui ont pris ma flamme qui
M’ont rendu unique juste avec un regard puis
J’étais un fils et j’étais un frère et
Juste un ami, un amant qui vous dit merci

Tu m'as vu grandir, tomber
Sourire, quand d'autres m'ont trompé
Douté, parfois trop certain
Et si j'ai fauté, je voulais faire bien

optimum